Notre nouvelle recommandation du 23 décembre 2021 a déjà pris un peu d'élan et si tout se déroule comme prévu par la direction du producteur de graphite CEYLON GRAPHITE, il y aura encore "beaucoup de joie". Cette année, le chiffre d'affaires devrait plus que doubler, passant de 3 millions à 8 millions de dollars, et les prévisions pour 2023 font un bond à 70 millions de dollars. On prévoit également une "explosion" du bénéfice net, qui passera de 1 million de dollars (2022) à environ 50 millions de dollars(2023). Mais de tels chiffres sont-ils crédibles ? Don Baxter étant aux commandes en tant que CEO, certainement, car il est considéré comme l'un des ingénieurs miniers les plus respectés au monde ; il a déjà construit des mines de graphite en Amérique du Nord et possède de nombreux brevets sur le traitement et l'extraction du graphite. Baxter a également conclu une déclaration d'intention avec la holding LOLC, qui pèse plusieurs milliards de dollars, pour une collaboration dans l'extraction de graphite. En outre, une licence vient d'être accordée pour une autre mine. Tout se déroule donc comme prévu. La capitalisation boursière actuelle d'environ 27 millions de dollars est tout à fait "ridicule". Certains analystes parlent d'une sous-évaluation massive, surtout si l'on considère le potentiel d'augmentation des bénéfices.
L'annonce suivante fait en outre dresser l'oreille :"Tesla s'empare de l'ensemble de la production de la mine de graphite !" Concrètement, Tesla s'est assuré l'approvisionnement en graphite pour quatre ans sous la forme d'un accord extrêmement rare. Cet accord d'achat a été conclu avec l'entreprise australienne de graphite Syrah Resources. Syrah exploite une mine de graphite à Balama au Mozambique et prévoit la construction d'une usine de transformation en Louisiane (USA), dont la production future est presque exclusivement assurée pour Monsieur Elon Musk, de son nom Tesla. Le graphite figure en bonne place sur la liste de souhaits de l'industrie. Cette matière première n'est pas seulement utilisée dans la production de matériaux réfractaires ou d'électrodes pour la fabrication de l'acier, elle est aussi un composant élémentaire des anodes des batteries lithium-ion. Les besoins en graphite pour l'électromobilité augmentent de 37% par an, soit bien plus rapidement que dans d'autres secteurs industriels. Malgré l'extension des capacités minières dans des régions autres que la Chine, on craint ici aussi - comme pour le lithium - une éventuelle pénurie d'approvisionnement en graphite. Tesla a donc conclu ce marché de manière intelligente ; Elon Musk n'a pas besoin d'apprendre ce genre de choses. Tesla est assuré de disposer de suffisamment de graphite pour les quatre prochaines années, et ce à un prix fixe. Tesla devrait ainsi économiser plusieurs millions de dollars américains... à moins que le prix du graphite ne s'effondre contre toute attente. Cet accord d'achat permet également à Tesla de "contourner" élégamment les droits d'importation élevés pour les matériaux en provenance de Chine.
Encore un mot sur les risques : Nous les situons en premier lieu au niveau politique. Le Sri Lanka souffre d'un surendettement important (qui ne l'est pas ?) et de l'inflation des produits de première nécessité ; des troubles sont toujours possibles dans de telles régions. Le potentiel économique ne sera toutefois pas torpillé. Notre objectif de cours est de 0,85 CAD !
CEYLON GRAPHITE est cotée à la TSX de Toronto sous le symbole CYL, le numéro de valeur est 35'217'857, le dernier cours est d'environ CAD 0,200.
