BAYER : Nous achetons en plus... à 43 euros maximum !

"Attendre le bon moment n'existe pas !" Mais des prix supposés soldés sont toujours préférables à un rebond à un niveau élevé. Si l'on met de côté le thème du "glyphosate" pour le groupe agroalimentaire et pharmaceutique BAYER, les signes avant-coureurs ne semblent pas si mauvais. Et même en ce qui concerne l'herbicide total, on peut espérer quelque chose, du moins d'un point de vue économique, car la Commission européenne veut prolonger l'autorisation de dix ans ; nous laissons ouverte la question écologique, même s'il devrait être clair que la "chimie" est toujours pire pour les organismes du sol. Après des semaines difficiles de baisse du cours - au début de l'année, le titre s'envolait encore de +30% pour atteindre 65,66 euros - une lueur d'espoir se dessine pour l'action BAYER : après une réunion approfondie avec différents managers du groupe, la banque américaine Citigroup continue de classer l'action à l'"achat". La banque maintient même l'objectif de cours à 86 EUR. La perspective à court terme est certes difficile, mais l'évaluation parle clairement en faveur de BAYER ! Nous sommes conscients que cette affirmation ne date pas d'hier et que le prix d'achat de 56,07 euros est un peu lointain. Il semble néanmoins que le nouveau CEO Anderson poursuive la restructuration du groupe. Dans un premier temps, il veut (et va) alléger les couches supérieures et moyennes de la direction, car son credo est le "sense of ownership" et un "strong mission focus". Cela signifie que les personnes restantes doivent se concentrer sur les tâches essentielles et qu'elles doivent avoir la volonté de penser et de faire avancer les choses. Il est totalement opposé à la culture des réunions stériles et chronophages... donc beaucoup moins de "bavardage" et beaucoup plus de "livraison". C'est bien ! Il va également supprimer les budgets fixes dans certains domaines ; dans ses précédents lieux d'activité, cela a toujours conduit à une augmentation de la productivité - avec des coûts stables. Avec cette première "cure", ouvre-t-il la voie à une restructuration plus importante du groupe ? Nous fixons une limite de "réduction" à 43 euros !

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